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Notre lutte contre la précarité énergétique

Portrait de PÂRIS, volontaire CIVIGAZ

Pâris est volontaire en Service civique sur le projet CIVIGAZ. Le programme CIVIGAZ, en partenariat avec FACE, l'association OMEGA et GrDF permet de sensibiliser les habitants de Montreuil à la sécurité gaz et à la maitrise des énergies. Pour cela, les volontaires interviennent sous une modalité de porte à porte en allant proposer des visites aux habitants. 

Est-ce que tu peux te présenter ?

Je m’appelle Pâris, je suis volontaire en service civique, j’ai 18 ans, je sors d'un bac L, et je fais ce service civique pour me laisser une année de répit. Je ne savais pas trop ce que je voulais faire : déjà apprendre de nouvelles choses, ce qui a marché, et maintenant je sais que je veux faire des études dans le social.

 

Comment est-ce que tu as entendu parler des services civiques ?

C’est ma tante qui a pris un service civique dans son entreprise, et vu qu’elle savait que je cherchais un boulot mais que c’était un peu compliqué avec le covid, elle m’a dit “pourquoi pas essayer”. Donc j’ai postulé et j’ai été pris.

 

Qu’est-ce qui t’a plu dans cette mission quand tu as lu l’annonce ?

De base, ça ne me plaisait pas tant que ça. Je me suis juste dit que c’était assez proche de chez moi, environ 20 minutes, qu’il y avait un salaire, que ça pouvait me permettre de faire quelque chose, de ne pas m’ennuyer. Mais je ne connaissais rien du social ; donc je n’avais pas d’apriori.

Par contre, aller chez les familles, toquer aux portes, toujours être en mouvement, ça j’aime bien. On voit toujours de nouvelles personnes, et on peut les aider un minimum. Même si ce n’est pas beaucoup,  pouvoir les aider un peu ça fait plaisir. Je suis agréablement surpris.

Qu’est-ce que tu préfères dans cette expérience ?

Moi c’est d’avoir rencontré d’autres volontaires, et aussi parce que c’est super cool de se lever…  tu te lèves le matin et tu ne t’ennuies pas, tu te dis « bon, je vais aider des gens » donc ça peut être quelque chose de bien.

Et qu’est-ce qui te déplait le plus ?

Alors ce qui me déplaît c’est de tout le temps devoir me déplacer, de devoir rester bien droit tout le temps, pour ne pas donner une mauvaise impression. Donc ça c’est un peu agaçant mais ça fait partie de la mission. Mais j’aime bien aussi … en fait, il n’y a pas vraiment de point très négatif.

Est-ce que tu recommanderais ce VSC à des personnes ?

Bien sûr, je pourrais le recommander, parce qu’on aide les gens sur certains points : on va dire que la moitié des habitants connaissent à peu près ce qu’on va dire, mais l’autre moitié a vraiment du mal. En plus, pour nous, on acquiert des connaissances qu’on n’avait pas avant, des connaissances qu’on pratique chez nous. On fait plus attention à nos économies. Moi je n’ai que 18 ans mais il y en a qui sont un peu plus âgés et qui vont commencer à habiter tout seul donc ça peut toujours être un plus. Etant jeune, parfois on ne se rend pas compte que certains sont dans des situations assez précaires et on a tendance à se plaindre un peu beaucoup. Quand on va en visite et qu’on voit certaines choses, ça nous fait redescendre un peu sur terre.

Qu’est-ce que tu as appris et qui t’a permis de faire évoluer ton projet professionnel ?

Comme j'ai dit, c’est de se réveiller et de se dire qu’on aide quelqu’un. Me réveiller tous les matins et me dire que je vais travailler, ça ne me déplaît pas du tout et c’est la première fois que ça m’arrive. Donc je me suis dit, « pourquoi pas essayer de me lancer dans le social, à l’IRTS, pour faire éducateur spécialisé ». Là j’ai fait mes vœux [sur Parcours sup] et je pense que je vais me lancer dans ça.

Avant tu n’avais pas trop d’idées ?

Non … De base je voulais faire agent immobilier, j’avais été pris dans l’école mais c’était une école en alternance. Avec le covid, l’alternance, ça a été compliqué de la trouver, enfin je ne l’ai pas trouvé. Pendant 4 mois, j’ai dû faire tout Paris mais ils ne m’ont pas pris … Je n’ai fait que deux entretiens en face à face tellement les gens ne voulaient pas donc ça m’a un peu dégoûté. Mais au moins le bon côté c’est qu’on m’a fermé plein de fois la porte au nez, on m’a fermé tellement de fois la porte que maintenant … dans la mission ça me passe au-dessus.

En ce moment, avec le covid, ça se passe comment ? Vous passez du temps à refaire le CV, faire des recherches… ?

Avec le confinement qu’on vient d’avoir [mars 2021], je ne suis pas fan du tout parce qu’on reste ici [au siège de l’association, la mission CIVIGAZ ayant été suspendue le temps du confinement]. Faire les recherches, rester au bureau, moi je n’aime pas, mais dans un sens ça nous aide parce que c’est pour notre avenir donc je prends conscience quand même que c’est important de le faire.

Interview réalisé en avril 2021

Extraits du portrait de Pâris

"Même si ce n'est pas beaucoup, pouvoir les aider un peu ça fait plaisir."

"Pour nous on acquiert des connaissances qu'on n'avait pas avant, des connaissances qu'on pratique chez nous."

"Me réveiller tous les matins et me dire que je vais travailler ça ne me déplaît pas du tout et c'est la première fois que ça m'arrive."

"Faire les recherches, rester au bureau, moi je n'aime pas, mais dans un sens ça nous aide parce que c'est pour notre avenir, je prends conscience quand même que c'est important de le faire."

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